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Comment bien choisir sa contraception ?

Il en existe tellement qu’il est bien difficile de faire un choix. Miss Blog revient sur les différentes méthodes de contraception existante, afin que vous y voyiez plus clair dans votre recherche du contraceptif idéal !

Contraception hormonale ou mécanique ?

Il existe deux méthodes de contraception différentes : hormonale ou mécanique.

Les dispositifs contraceptifs hormonaux vont agir sur la production des hormones féminines, la progestérone et l’œstrogène, afin de bloquer l’ovulation nécessaire à la fécondation. Ces dispositifs sont très efficaces mais possèdent aussi des effets secondaires indésirables. Ils ont par contre l’avantage d’être durables dans le temps et facile à prendre, pour une contraception sans y penser ! Certaines femmes se méfient tout de même de ce mode de contraception, car elles considèrent alors la régulation des hormones comme contre-nature. Les contraceptifs hormonaux sont cependant sans danger – ou presque- et peuvent être pris sans problème sous conseils d’un gynécologue. Plus d’infos : https://www.planning-familial.org/articles/la-contraception-hormonale-00357?prehome=off

Les dispositifs contraceptifs mécaniques n’agissent pas sur la production des hormones féminines. Ils vont en fait bloquer l’arrivée des spermatozoïdes dans l’utérus de façon mécanique, en créant une barrière destructrice ou tout simplement une ligne impossible à franchir. Les contraceptions mécaniques peuvent être ponctuelles (c’est-à-dire à prendre à chaque rapport, comme les préservatifs) ou durables (c’est-à-dire qu’elles restent efficaces pendant plusieurs semaines/mois/années, comme le stérilet au cuivre). Des effets indésirables peuvent être constatés mais sont moins fréquents. Par contre, certains dispositifs sont moins efficaces. Plus d’infos : https://www.planning-familial.org/articles/la-contraception-locale-00359

Liste des contraceptifs féminins existant

DIU au cuivre

Les modes de contraception hormonale

Les modes de contraceptions hormonales sont les plus plébiscités par les femmes. On retrouve :

  • La pilule à l’œstrogène, qui se prend tous les jours sauf pendant 1 semaine (efficacité 99,7%) ;
  • La pilule à la progestérone, qui se prend en continu (efficacité 99,7%)  ;
  • L’implant sous-cutané, efficace pendant 3 ans (efficacité 99,9%)  ;
  • Le patch, efficace pendant 1 semaine (efficacité 99,7%)  ;
  • L’injection de progestérone, à faire tous les mois (efficacité 99,7%)  ;
  • L’anneau contraceptif, efficace pendant 3 semaines (efficacité 99,7%)  ;
  • Le stérilet ou DIU hormonal, efficace pendant plusieurs années (efficacité 99,5%) .

Les modes de contraception mécanique

Si le préservatif est très connu, il existe d’autre moyens de contraception mécaniques, comme :

  • Le stérilet ou DIU au cuivre, efficace pendant plusieurs années (efficacité 99,5%) ;
  • Le diaphragme, à poser lors de chaque rapport (efficacité 94%) ;
  • La cape cervicale, à poser lors de chaque rapport (efficacité 91%) ;
  • Le préservatif masculin, à enfiler à chaque rapport (efficacité 98%) ;
  • Le préservatif féminin, à enfiler à chaque rapport (efficacité 95%) ;
  • Les spermicides, à prendre lors de chaque rapport, à compléter avec un diaphragme ou une cape cervicale (efficacité 81%) ;
  • La stérilisation féminine, définitive (efficacité 99,5%).

Attention pour les DIU, ne vous trompez pas entre un stérilet au cuivre de marque et un stérilet hormonal : ce n’est pas la même chose.

Source pour l’efficacité des méthodes de contraceptions : https://fr.wikipedia.org/wiki/Efficacité_des_méthodes_contraceptives

Le cas de la pilule : faire attention est de mise

La pilule à l’œstrogène est le moyen contraceptif le plus utilisé en France. Véritable produit de grande consommation, la prise de la pilule n’est pourtant pas sans danger et n’est absolument pas destinée à toutes les femmes. En plus des scandales des pilules de dernières générations, il est important de souligner que certains gynécologues ne proposent pas un suivi adapté à leur patientes. Qui d’entre vous a déjà entendu parler du syndrome de Leiden ? Qui d’entre vous sait qu’une migraineuse ne doit PAS prendre la pilule ? Qui d’entre vous connaît la pilule des fumeuses ?  Peu, et c’est un vrai problème.

Si vous êtes dans l’un de ces cas, notez qu’il existe une pilule à l’œstrogène, conçue pour les fumeuses et les femmes présentant des troubles sanguins comme le syndrome de Leiden. Elle se prend en continue et peut annuler complètement vos règles. Importance de faire attention : si trop peu de gynécologues parlent du syndrome de Leiden par exemple, il s’agit pourtant d’une affection courante en Europe. Et si une thrombose veineuse profonde se produit environ chez 2 femmes sur 100.000 en cas de prise de pilule « classique», ce taux devient plus important chez les femmes porteuses du syndrome de Leiden*.

En savoir plus sur la contraception pour les femmes à risque : https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-09/contraception_chez_la_femme_a_risque_cardiovasculaire_-_annexe.pdf

* Source : http://www.edimark.fr/Front/frontpost/getfiles/10565.pdf

Quid du retrait ou de l’abstinence périodique ?

Utilisés dans l’ancien temps, le retrait et l’abstinence périodique semblent revenir en force. Ils ne sont pourtant efficaces en pratique qu’à 70%, bien moins que tous les autres contraceptifs cités ci-dessus. Nous vous déconseillons ces modes de contraceptions seuls, tant leur utilisation peut être hasardeuse.

L’abstinence périodique consiste pour la femme à suivre un calendrier de ses règles afin d’identifier sa période de fécondité. Le but est alors d’avoir des rapports sexuels en dehors de ce moment-là. Problème : le tabac, le stress, la pollution et même votre alimentation peuvent perturber votre cycle, le retardant ou inversement. Sans oublier les femmes qui n’ont pas la chance d’avoir un cycle régulier ou qui souffrent d’ovaires polykystiques pour qui cette contraception est très franchement hasardeuse. Enfin, il est même possible de tomber enceinte pendant ses règles, eh oui ! Pourquoi ? Car l’ovulation reste malgré tout imprévisible.

Le retrait consiste pour l’homme à se retirer de sa partenaire avant l’éjaculation. Cette dernière ne doit avoir lieu ni dans le vagin, ni à l’entrée du vagin. L’éjaculation étant un réflexe, l’homme doit donc parfaitement connaître et contrôler l’éjaculation, mais pas que. En effet, avant le sperme vient un liquide transparent appelé liquide pré-séminal. Or, ce liquide est lui aussi chargé en spermatozoïdes et l’homme ne sent pas toujours (voire rarement) lorsqu’il s’écoule. Pour en savoir plus : http://www.filsantejeunes.com/le-liquide-pre-seminal-en-10-questions-15856

 

Et vous, quelle est votre contraception ? En êtes-vous satisfaites ? Partagez votre expérience dans les commentaires !